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Trichotillomanie : comment arrêter de s’arracher les cheveux ?

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La trichotillomanie, arrachage compulsif des cheveux et des poils, concerne 1 à 2 % de la population. La majorité des personnes touchées sont des femmes.

Dans cet article, nous allons aborder les symptômes, les causes et les traitements de la trichotillomanie.

Qu’est-ce que la trichotillomanie ?

La trichotillomanie est un trouble se caractérisant par une envie irrésistible et incontrôlable de s’arracher les cheveux, les cils, les sourcils ou d’autres poils du corps. L’importance et la récurrence de l’arrachage entraînent une perte des cheveux ou des poils sur les zones concernées.

Ce comportement est souvent lié à une importante anxiété. Il peut être la source d’une détresse significative et interfère généralement de façon importante dans la vie quotidienne de la personne concernée.

Les symptômes de la trichotillomanie

Comme évoqué, la trichotillomanie se caractérise principalement par un comportement récurrent et irrépressible d’arrachage compulsif des cheveux ou des poils. Les symptômes de la trichotillomanie peuvent inclure :

  • L’arrachage répété et persistant de ses propres poils et/ou cheveux, souvent jusqu’à la formation de zones chauves sur le cuir chevelu, les sourcils, les cils, le visage, les jambes, les bras ou les aisselles.
  • Une sensation de tension avant l’arrachage ou une sensation de soulagement ou de plaisir après l’arrachage des poils.
  • La présence de poils cassés, éclaircis ou manquants.
  • Des efforts répétés pour arrêter ou réduire l’arrachage de poils sans succès.
  • Une détresse significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre en raison du comportement d’arrachage de poils.
  • L’arrachage des poils ne peut pas être attribué à une condition médicale générale ou à une autre raison médicale.

Il est important de noter que les symptômes de la trichotillomanie peuvent varier d’une personne à l’autre.

Les causes de la trichotillomanie

Les causes exactes de la trichotillomanie ne sont pas encore complètement comprises mais les études tendent à montrer qu’elle est causée par une combinaison de facteurs biologiques, génétiques, psychologiques et environnementaux.

Ainsi, des études ont montré que des déséquilibres chimiques dans le cerveau, tels qu’un faible niveau de sérotonine, peuvent jouer un rôle dans le développement de la trichotillomanie. De plus, des antécédents familiaux de la maladie suggèrent une prédisposition génétique.

Des facteurs environnementaux, tels que le stress ou des événements traumatiques de la vie, peuvent également jouer un rôle dans le déclenchement de la trichotillomanie.

Enfin, des facteurs psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, le trouble obsessionnel-compulsif et le trouble de la personnalité borderline peuvent également être associés à la trichotillomanie.

Le traitement de la trichotillomanie

Le traitement de la trichotillomanie peut inclure un travail psychothérapeutique et un traitement médicamenteux, en fonction de la gravité des symptômes et de la situation de chacun.

Les thérapies cognitives et comportementales sont généralement utilisées dans le traitement de la trichotillomanie. Grâce à cette thérapie, la personne souffrant de trichotillomanie apprend des techniques pour réduire son comportement d’arrachage de poils ou de cheveux comme l’auto-surveillance, l’identification des éléments déclencheurs, la relaxation et la substitution par un comportement alternatif tel que serrer le poing, tricoter, dessiner…

Les thérapies cognitivo-comportementales peuvent également être utiles pour aider les patients à changer leur façon de penser et de gérer les émotions sous-jacentes qui peuvent contribuer au comportement d’arrachage des poils.

Des médicaments tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antipsychotiques peuvent également être utilisés pour réduire les symptômes de la trichotillomanie. Ces médicaments peuvent aider à stabiliser les déséquilibres chimiques dans le cerveau qui peuvent contribuer au comportement d’arrachage des cheveux et poils.

Enfin, la thérapie de groupe et les groupes de soutien peuvent être utiles pour fournir un soutien émotionnel et des stratégies de gestion des symptômes aux patients atteints de trichotillomanie.

Vous pensez souffrir de trichotillomanie ? Il est essentiel de vous faire accompagner.